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Mes premières expériences et ce qu'elles m'apprennent sur le métier

  • Photo du rédacteur: Miou Léonard
    Miou Léonard
  • 20 mai
  • 2 min de lecture

Vous l'avez peut être aperçu en lisant mon CV, mais avant même de commencer ma formation, j’ai souvent été au contact d’enfants dans ma vie professionnelle : j’ai été nounou, animatrice de stages (créatifs, vélo…), et aussi animatrice d’anniversaires. Ce sont des rôles très concrets, où on apprend à gérer un groupe, à improviser, à rassurer, à faire rire… et mine de rien, il y a déjà plein de ponts avec le métier d’enseignant. Être à l’écoute, s’adapter, proposer des activités qui ont du sens pour les enfants, ça fait partie du quotidien.


Depuis plusieurs mois, je suis aussi bénévole dans l’ASBL Kilhan, où je donne des cours de soutien à des enfants neuroatypiques. C’est une des expériences les plus riches que j’ai vécues. J’ai une totale liberté pour essayer, tester, adapter… et ça m’aide énormément à construire ma posture d’enseignante. Je peux parler de ma formation, j’ai accès à du matériel, je suis entourée de professionnel·le·s bienveillant·e·s qui me connaissent et m’accompagnent. Je pense notamment à Isabelle Warzée, que j’admire beaucoup et qui me fait vraiment confiance. Elle m’encourage, me donne des astuces, et ça me booste.


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Parfois, je crée aussi de petits visuels pédagogiques — ça me permet de rester créative et de mobiliser mes compétences en design. Et récemment, j’ai commencé à utiliser un boulier pour aider les enfants en math. J’ai appris à m’en servir toute seule, en ligne, parce qu’on ne l’avait pas vu en cours. Ça m’aide d’autant plus que je suis moi-même dyscalculique. Du coup, je comprends mieux certaines peurs ou blocages chez mes élèves, et j’essaie toujours d’adapter mes outils.

Je me rends compte que le lien avec mes élèves est un vrai point fort. Ils se sentent bien quand ils viennent, les parents me disent qu’ils demandent : « C’est quand qu’on retourne chez Madame Miou ? » – et franchement, ça me touche beaucoup. J’essaie de faire en sorte qu’ils aient du plaisir à apprendre, qu’ils soient fiers d’eux, qu’ils progressent à leur rythme. Et je le vois, il y a déjà eu de belles évolutions chez certains.



Par contre, il y a aussi des choses à travailler. Par exemple, j’ai encore du mal à lâcher prise : j’ai tendance à vouloir tout cadrer, tout anticiper, comme si je devais tout contrôler pour que ça se passe bien. Mais je sens que j’ai besoin d’apprendre à faire confiance au moment, à l’élève, à la spontanéité. Be water, my friend, comme dirait Bruce Lee. Et puis, sur les maths, je sais que je dois progresser : j’aimerais trouver une personne-ressource avec qui je pourrais faire une séance par semaine, juste pour me sentir plus solide.



Bref, ces expériences me donnent confiance. Elles me montrent que je suis capable, que j’ai ma place, même si j’ai encore plein de choses à apprendre. Et surtout, elles me rappellent pourquoi je fais ce métier : pour créer des liens, faire grandir, et apprendre avec les enfants, pas juste pour leur apprendre des choses.

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